Petite composition vocale à trois ou quatre voix, de forme strophique, sur des sujets idylliques ou champêtres.
D'origine napolitaine, la villanelle fut un des genres les plus populaires en Italie aux XVe et XVIe siècles.
À l'origine, chanson, danse ou poème d'inspiration pastorale et populaire, la villanelle ne fut soumise à une règle fixe qu'après la célèbre villanelle de Passerat.
En poésie, la villanelle est une composition pastorale faite de couplets terminés par un refrain.
La villanelle, surtout en faveur au XVI° siècle, mais reprise par quelques poètes modernes, est une chanson rustique, divisée en tercets et écrite sur deux rimes. C'est un poème à forme fixe composé d'un nombre impair de tercets, suivis d'un quatrain final et dans lequel le premier vers du premier tercet forme le troisième vers des strophes 2 et 4, etc. Le troisième vers du premier tercet forme le troisième vers des strophes 3 et 5, etc. Ces deux vers figurent ensuite dans le quatrain final.
La villanelle, qui n'était, au début, qu'une chanson pastorale et populaire, ne fut soumise à une règle fixe qu'après la célèbre villanelle de Passerat.
Voici la célèbre villanelle de Passerat :
J'ay perdu ma tourterelle.
Est-ce point elle que j'oy?
Je veux aller après elle.
Tu regrettes ta femelle;
Hélas aussy fay-je moy :
J'ay perdu ma tourterelle.
Si ton amour est fidèle,
Aussy est ferme ma foy;
le veux aller après elle.
Ta plainte se renouvelle;
Toujours plaindre je me doy :
J'ay perdu ma tourterelle.
En ne voyant plus la belle,
Plus rien de beau je ne voy :
Je veux aller après elle.
Mort, que tant de fois j'appelle,
Prends ce qui se donne à toy :
J'ay perdu ma tourterelle.
Je veux aller après elle.